On ne va pas y aller par quatre chemins (maritimes) : on sait tous à quoi ressemble le traineau du père Noël. C’est plein de couleurs, ça ressemble à un jeu de briques géantes pour petits et grands et on ne l’aperçoit que de loin, de très loin. Pourtant, quelques formules prophétiques ont été claironnées à tue-tête ces dernières années, auxquelles nous avons cru dans un même élan d’espoir collectif et sûrement faussement naïf, que l’on peut résumer en un laconique et péremptoire: le monde d’avant, c’est fini ! Certes le slogan est vague, brasse large, nous perd en interprétations. Et de garder ce petit goût amer coincé au fond de la glotte (du père Noël): loupé, fiasco, comme une ritournelle: de la déconfiture qui dégouline.
Le monde d’avant, c’est fini !
Le monde « d’avent » n’échappe pas à la grande désillusion. Mais entendons nous bien, Il s’agit ici ni de briser les attentes impatientes de contes oniriques, ni de signifier en ces modestes lignes, une velléité éco-politico-polémique supplémentaire. Chacun tient sa place, chacun à sa place.
Néanmoins, comment ne pas succomber à la tentation, pour ne pas dire la nécessité, de rappeler que les grands changements s’amorcent davantage par la participation « colibrique » de tous (on m’accordera cet hommage néologique de circonstance), plutôt que par des effets d’annonces.
Noël approchant à grands pas, parmi les pistes à explorer, privilégier le savoir-faire artisanal local participe à la mise en place solide d’un virage revendiqué.
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Très juste ! bravo !